Metz 50 MZ-5 avec interface I-TTL Nikon – Partie 1

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Date publication : 10/01/2021 – Hervé QUEVAL

 

 

 

Projet lancé fin 2020 dont la finalité et de développer un sabot permettant d’utiliser  un flash 50 MZ-5 sur un boitier Nikon Digital, protocole i-TTL.

Le projet est découpé en 4 Etapes :

·         Étape 1, étude protocole SCA3000 de Metz, reverse ingénierie interface SCA3000 et définition architecture logicielle

·         Etape 2, réalisation sabot 300/3000 (matériel)

·         Étape 3, réalisation logiciel version de base dite SCA300, utilisation des signaux logiques SCA300 (c’est une adaptation de la version développée pour le 45 CL-4).

·         Étape 4, réalisation logiciel version full SCA3000 communiquant exclusivement avec le protocole Metz (plus de traitement des signaux SCA300).

 

Ce document est le premier document du projet, traite de l’étape 1 : reverse ingénierie du protocole

Le 50 MZ-5 est un flash torche du constructeur Metz Mecablitz, flash de la série SCA3000 qui n’est pas pleinement utilisables avec les boîtiers DSLR Nikon. En effet, à l’époque, le constructeur Metz avait commercialisé une évolution de son interface universelle, la série 3002 avec de nouveaux flashs et décidé de ne pas commercialiser d’adaptateur compatible avec les DSLR pour les flashs de la série 3000.

 

Sommaire

Historique du 50 MZ-5

Caractéristiques du 50 MZ-5

Premiers tests 50 MZ-5

Architecture 50 MZ-5

Interface SCA Série 3000

Protocole SCA 3000

Référence SCA 3000 :

Liste des blocs de données

Codage des données

Historique du système SCA

 

Historique

 

Le 50MZ-5 est un produit de la société Metz Mecablitz dont la première commercialisation remonte à 1994.

Dans la gamme Metz, les 50 MZ-5 était le remplaçant évolué du 45 CL-4, 45 CL-4 qui ont cependant été encore commercialisés plusieurs années après.

Le 50 MZ-5 est un flash  de la série SCA 3000. Il est géré par 3 processeurs et utilise la technologie IGBT pour le contrôle de l’éclair. Un contrôleur déporté sur la griffe flash dispose d’un clavier avec touches fonctions et d’une interface utilisateur avec un écran LCD permettant d’afficher clairement la portée, ISO, ouverture, etc…

Le 50MZ-5 possède également des fonctionnalités que ne possède pas la série 45 comme : 3 niveaux de puissance du réflecteur secondaire, la lampe pilote, éclairage stroboscopique, 25 niveaux de puissance, commande à distance.

Par rapport au 45 CL-4, si le 50 MZ-5 dispose d’un réflecteur Zoom, il offre une puissance lumineuse instantanée légèrement plus faible qui nécessite une durée d’éclair légèrement plus longue.

Le 50 MZ-5 a été remplacé par le 70 MZ-5 du système SCA 3002. Le 70 MZ-5 utilise en fait la même torche flash que le 50 MZ-5 avec quelques modifications. Le contrôleur 70 MZ-5 a une ergonomie totalement différent mais c’est un flash quasi identique. Le 76 MZ-5 reprend la torche du 70 MZ-5 mais avec une électronique modifiée et un contrôleur différent quelques fonctionnalités en plus mais pas de synchro FP. Il est légèrement plus puissant mais au détriment de la durée d’éclair qui s’allonge.

Caractéristiques

 

Le 50 MZ-5 et de la catégorie du Metz 45 CL

 

La torche est pilotée depuis un contrôleur fixé sur la griffe du boîtier photo.

 

Les avantages par rapport au 45 CL4:

 

La technologie IGBT permet de produire le pré flash et cela était déjà utilisé avec le sabot D-TTL.

 

Les inconvénients :

 

 

Alimentation du 50 MZ-5

En standard, le 50 MZ-5 est alimenté par un pack Ni-Cd 50-40 ou Ni-Mh 50-45 Metz (peu de capacité, couteux et difficile à trouver en bon état). Il s’agit d’un pack de 7 cellules de 1,2V soit un nominal de 8,4V.

 

Contournements problème alimentation 

Le 50 MZ-5 est gourmand en énergie. Il y une pointe de courant à la mise sous tension et si l’alimentation ne répond pas, la torche se met en sécurité : indicateur de mise sous tension clignote et pas de charge condensateur, pas d’affichage sur le contrôleur.

 

Le 50 MZ-5 doit être alimenté par son pack propriétaire mais peut être alimenté par :

 

Sinon il faut reconditionner un ancien pack NiCd ou NiMh: 7 cellules 1,2v.  Nominal 8,4v

 

J’ai retenu la solution de l’alimenter par un pack alimentation Quantum batterie II. Pour faire tout le développement c’est parfait.

 

Limitation

 

 

Si les points 1 et 2 ne sont pas réellement bloquant, Y aurait il un problème d’allumage du tube secondaire à haute fréquence? CE point sera à contrôler durant les tests.

 

 

Premiers tests 50 MZ-5

 

La lumière est au top (test avec DSLR D7100 en mode A). La tête est plus grosse qu’une tête de 45 donc difficile d’utiliser certains adaptateurs studio pour modéliser la lumière. Côté poids c’est légèrement plus lourd et encombrant.

 

Le portage est bon avec le réglage en hauteur de la barrette et la poignée à gauche avec sa sangle.

 

Reflecteur secondaire : il est bien inactif lors de l’utilisation de la lampe pilote (ML) et le mode stroboscope ne fonctionne pas si le réflecteur secondaire est activé (indication d’erreur). Comme les pré-flash seront controlés par le sabot le flash étant en mode TTL, le flash le permet. Nous n’avons donc pas de limitation à ce niveau. Reste à valider la fréquence accepté par ce réflecteur secondaire.

 

L’alimentation nécessite une source basse impédance, fort courant instantané. Le pack doit être en pleine forme! L’alimentation externe Quantum battery II fonctionne bien : Recharge en 4 à 5 sec P1/1), ce après de multiples éclairs

 

Sur le flash, la lampe de mise sous tension (17) peut clignoter. Elle indique alors un défaut d’alimentation : la source ne fournit pas le courant nécessaire même si la tension à vide est bonne. L’alimentation se met en stand-by et le flash ne peut être utilisé.

 

Le flash fonctionne parfaitement avec un Minolta 600si qui sera utilisé sur le banc de test pour décoder le protocole Metz SCA3000.

 

Un cordon SCA3007F a été modifié pour permettre de connecter les équipements d’analyse aux différents signaux :

-          analyseur logique (Tektronix)

-          oscilloscope (HP)

-          carte d’acquisition et décodage du protocole (Teensy / Arduino et sortie console sur PC)

 

Le programme de décodage du protocole est assez sommaire mais permet de tracer les blocs et de filtrer un bloc particulier. Il n’a pas de détection d’erreur ou de dispositif permettant la resynchronisation sur le flux. C’est suffisant à ce stade.

Architecture du 50 MZ-5

 

Le 50 MZ-5 comprend

·         Une torche gérée par microprocesseur

·         Un contrôleur avec affichage LCD assurant la gestion du flash à proprement parler et ses deux processeurs, l’un pour le protocole SCA, l’autre pour l’afficheur et clavier.

·         Un sabot SCA 300 ou 3000 permettant la connexion au boitier photo et son processeur

 

Le sabot SCA3000, le plus complet en termes de fonctionnalités, permet d’adapter le flash à de nombreux boitiers films du marché. Dans la suite du document, le terme SCA300 ou SCA3000 désigne l’interface entre le sabot et le contrôleur/flash (matériel et logiciel).

 

Dans ce document nous ne nous intéressons pas à l’interface entre torche et contrôleur, mais uniquement à l’interface SCA3000 / 300 avec le sabot.

 

 

Vue interne du contrôleur du 50 MZ-5

A gauche la carte d’interface et son processeur, à droite la carte de contrôle de l’écran et du clavier.

 

Carte affichage 794 28 0087

Carte interface 794 28 0095

Connecteur flash 16 contacts, spécifiques Metz :

N° point connexion

Couleur fil

Usage

14, 6, 12, 16

Bleu

Masse

1

Rouge

Alimentation – environ 8V

2

Vert

 

3

Marron

 

4

Jaune

 

5

Blanc

 

7

Blindage

 

8

Orange

 

 

Interface SCA série 3000

 

Le contrôleur se connecte au boîtier par l’intermédiaire d’un sabot assurant le transcodage des ordres:

 

Le contrôleur est une technologie 5v mais les signaux SCA3000 ne sont pas tous à ce niveau. C’est un héritage du passé :

 

Le contrôleur possède l’interface physique permettant d’assurer la rétro compatibilité avec les sabots du  système SCA300.

 

Côté interface SCA3000, nous le verrons plus loin, toutes les informations « clé » sont transmises au sabot par une liaison de données série synchrone. L’analyse des échanges permet de confirmer la faisabilité de le faire fonctionner avec les DSLR Nikon (transmission mode notamment).

 

 

                                                           SCA 300 / 3000 interface

Pin

Fonction

Entrée/sortie (vue du sabot)

SCA300

SCA 3000

1

Masse

-

X

X

2

Assistance AF – actif bas

Sortie

X

X

3

Req – le flash demande une transmission (événement)

Entrée

(1)

X

4

Exposition OK

Entrée

X

 

5

Alimentation 1

Entrée

X

 

6

Mode (signal analogique)

Entrée

X

 

7

TTL Stop

Sortie

X

X

8

Ready – actif bas

Entrée

X

 

9

Tension auxiliaire pour TTL STOP

Entrée

X

 

10

Sync X – actif bas ( start)

Sortie (0C)

X

X

11

SDA

Bi-Dir

 

X

12

SCK

Sortie

 

X

13

Alimentation 2

Entrée

 

X

14

Reserve

-

 

X

15

Reserve

 

 

 

16

Reserve

 

 

 

17

Reserve

 

 

 

18

Reserve

 

 

 

(1)    Utilisé comme contact TTL dans les premiers sabots TTL Nikon.

 

Les nom de signaux ont été attribués dans le cadre de ce projet et peuvent ne pas être les noms utilisés par le constructeur.

 

Coté Sabot, une interface en composant discret est nécessaire pour assurer la conversion des niveaux logiques employés dans l’interface SCA300 ( 0 – 6 à 7V voir plus) ou SCA3000 avec des niveaux logiques 3V pour la ligne de transmission de données.

 

 

Analyse des tensions sur le sabot

Conditions de test :  Flash alimenté par une batterie Quantum Battery II ; tension d’alimentation 8,16V

Entrée ou sortie indiqué vue du controleur.

13

Alimentation 

 5,28V   5,34V lorsque recharge le condensateur

1

Masse – commun

Masse logique

2

8V

Entrée mise à la masse, allume l’assistance AF

cde Collecteur ouvert obligatoire.

REQ 0V (0,34V)

Sortie Demande de transmission à l’initiative du flash

4

Expo OK

Sortie 1= 6,70V 0= 3,32V !!

Niveau 0 à vérifier.  peut être panne flash au niveau de l’interface SCA3000 (sortie collecteur ouvert).

5

1= 6,85V .. 6,88V

Alim SCA 300 – pour compatibilité. Pas utilisé en SCA3000

Mode

·         valeur 5V (5,04V) lorsque mode M ou Stroboscope.

·         résistance de 8,6K si TTL et variable, > 9K au regard de l’ouverture sélectionnée lorsque mode A

·         Permet de transmettre le mode au boitier mais le mode Stroboscope ne sera pas différencié du mode M.

 

8

Ready

Sortie toujours à 0

9

5,11V

tension fournie pour compatibilité SCA 300 non utilisé en SCA 3000

10

4,75V

Bus SyncX commun au BP Test Torche et BP Test du Contrôleur

mise à 0 déclenche l’éclaire (signal départ éclair)

 

BP torche pulse 28 à 30ms  et à 1Hz si reste enfoncé. 

 

BP contrôleur connecté direct au bus

Donc impératif de le commander en collecteur ouvert et d’entrer le signal du bus pour éventuellement contrôler l’activité depuis le flash ou le contrôleur.

 

11

SDA

Entrée/sortie data série, lecture sur le front arrière de l’horloge.

 

12

SCK

Entrée - actif haut 3,5V  signal d’horloge pour la transmission synchrone – période data 31µS ( 32KHz) au minimum, peut-être plus longue.

14, 15, 16

 

Non utilisés.

 

 

Différence entre SCA3000 et SCA 3002

Test avec un Minolta 600si sabot 3000 et un D7000 avec sabot 3002.

 

La remonté d’informations du sabot vers boitier est la même :

ISO et Focale sont codés de manière identique 

Ouverture est codée en demi diaphragme sur le SCA 3000 et semble en tiers sur le 3002 ou le codage de l’ouverture est diffèrent. Avec le sabot SCA3402 décalage visible. Mais ISO et focale sont bien affichés. Pour autant le sabot n’est pas utilisable car toujours en TTL et la table des puissances n’est pas adaptée au flash (durée d’éclair trop longue ; surexposition).

 

Analysant les échanges, le SCA3002 transmet quelques données supplémentaires ignorées par le système SCA3000

 

Il est à noter que le sabot 3401 qui gère le D-TTL, permettait le réglage d’exposition par 1/3 ainsi que la descente d’informations du sabot vers le boîtier Nikon, cela avant apparition du iTTL(correction d’exposition, TTL ou balance lumière ambiante; deuxième rideau).

 

A ce stade

 

L’analyse du matériel disponible permet de confirmer que l’interface SCA3000 utilise un bus série propriétaire Metz mecatech pour échanger les informations d’état entre flash et sabot et abandonne les signaux logiques dédiés exception faite de start et stop éclair et la commande de l’assistance AF.

 

Protocole SCA série 3000

 

Dans ce document, le terme « Protocole SCA 3000 » désigne les messages et échanges entre flash et sabot : les données transmises par la liaisons série  et événements déclencheurs associés (si nous excluons la commande de l’assistance AF, seul signal dédié à une fonction).

 

 

Tests fonctionnels avec sabots Metz

Les tests et informations publiées ci-après ont été réalisées avec le Minolta 600si et sabot 3302 M2 (sauf indication contraire)

 

Les informations ISO, ouverture et focale sont bien décodées. ISO pas transmis à la mise sous tension car pas de film. Lors du réglage manuel, la valeur est bien transmise au sabot.

 

Avec le sabot Nikon 3002 et D7000, ISO, focale sont bien décodées, ouverture bien décodée mais décalage du fait du l’incrément par 1/3 vs par 1/2 STOP ou changement d’échelle entre 3000 et 3002. Le sabot est toujours en TTL.

 

Liaison série sabot vers flash

 

L’échange de données entre sabot et flash est de type série synchrone

 

Transmission par bloc de 5 octets

Poids fort en tête  (MSB first)

 

Dans la documentation ci-après, le niveau logique 1 des données et le niveau 1 de la ligne SDA.

 

Activation de la transmission

Repos lignes 11 et 12 à 0 ;  ligne 3 à 1

 

Le sabot est toujours à l’initiative des transmissions.

12 SCK passe à 1 pour signale le début d’une transmission, modulation à 0 pour chaque bit d’un octet puis revient à 1 et passe à 0 pour indiquer la fin de bloc (et si dernier bloc c’est la fin de transmission).

 

/REQ passe à 0 lorsque le flash désire signaler un événement. Dans ce cas, le sabot lance une transmission pour recevoir ces informations.

 

Exemple transmission évènement suite mise sous tension du flash :

Fin de transmission à la suite du 5eme octet.

 

Fréquence d’horloge

La fréquence d’horloge n’est pas constante. La période est au minimum de 31us (13µS/18µS ) mais peut être allongée (pour traiter des évènements internes au sabot ou permettre  la communication avec le boîtier). Il est observé une fréquence constante et maximum sur les demandes du flash et une vitesse variable sur les évènements en provenance du boîtier.

 

 

Type de blocs et organisation des trames.

Le protocole échange des blocs d’informations, groupés par trames.

 

Chaque trame est composée de blocs

 

Un bloc d’une longueur de 5 octets transporte les données (Un bloc par donnée ou type de données)

 

Chaque bloc possèdent un identifiant permettant d’identifier son contenu.

 

La structure du bloc et différente suivant que la donnée provient du flash ou du sabot.

 

Bloc Info flash - détail des octets 

1er. Identifiant bloc

2ème répétition

3ème acquittement

4ème data               émise par le flash

5ème répétition data

 

Bloc info boîtier - détail des octets

1er identifiant bloc

2ème répétition

3ème data               data émise par le sabot

4ème répétition data

5eme acquittement

 

Attention : A ce stade, l’émetteur de chaque octet d’un bloc n’a pas été clairement identifié.

Cela est en cours de validation et sera publié dans un prochain document.

 

L’acquittement a pour valeur 0xE1 lorsque l’identifiant bloc est connu, 0x95 lorsqu’il est inconnu (bloc SCA3002 par exemple).

 

 

Déclenchement des Trames

 

Flash vers sabot

La modification d’un état ou paramètre du flash ne déclenche pas le transfert de l’événement mais de l’ensemble des paramètres du flash..

 

Suite à un éclair, l’information OK est transmise en premier (si mode A ou TTL).

 

Sabot vers flash

dans le cas d’une modification d’un paramètre le sabot émet le bloc correspondant en premier, suivi de l’ensemble des bloc, toujours dans le même ordre ( pour ce qui été observé.

 

 

 

Événement flash

Le signal REQ (Pin 3) est activé par le flash lorsqu’il désire transmettre au sabot une trame suite à un événement. La séquence est la suivante :

 

Évènements déclencheurs :

 

Les émissions de statut contenant 5 blocs ont une durée de 23ms (22,95ms).

 

Pas d’événements sur modification ouverture, ISO, Turbo, ML,

Lorsque REQ est activé, le sabot initie un transfert de données, génère l’horloge et lit les données émises par le flash.

 

Turbo ne génère pas d’événements mais l’activation de Turbo se matérialise par une indication de niveau de puissance 1/2.

 

Séquence init

À l’initialisation les signaux 11 et 12 sont activés pour détecter si le flash accepte les échanges data.

 

Stand-by and wake-up

Des messages sont transmis au flash lorsque le boîtier passe en stand-by ainsi que lorsque le boîtier se réveille. Cela est nécessaire pour gérer cette même fonction gérée par les flashs 32 Z-2, 32 MZ-3, 40MZ de la série 3000

et également pour les 44MZ et 54MZ série 3002

 

Les flash 50MZ n’ont pas de mise en stand-by donc pas impératif de l’implémenter.

 

 

Liste des blocs

 

Dans la documentation ci-après, les codes ont été retranscrits utilisant le niveau logique 1 des données comme étant le niveau 1 de la ligne SDA.

 

Evénement flash

01

Mise sous tension du flash

 

Statut/réglage  flash

3F

Puissance partielle et flash ready, /ready

3E

non identifié

3D

position réflecteur Zoom

3C

Mode et OK (exposition OK)

3B

orientation réflecteur : Indirect / Direct

3A

réflecteur secondaire ON/OFF

39

non identifié

38

non identifié

 

Statut/réglage boitier

FF

ISO

FE

Ouverture sélectionnée

FD

Focale Objectif

FC

non identifié

FB

? en relation avec activation/désactivation posemètre  - standby boitier

F9

non identifié

 

 

 

Exemple de trame

 

Evénement mise sous tension flash

 

     01, 01, 95, F5, F5

 

Eclaire de test mode A – indication exposition OK

3F, 3F, E1, FF, FF,     Etat/status flash   pleine puissance, pas ready

3E, 3E, E1, 9B, 9B,

3D, 3D, E1, 9B, 9B,     mode A; OK off

3C, 3C, E1, FF, FF,

3B, 3B, E1, FD, FD,

3A, 3A, E1, FF, FF,

39, 39, E1, F5, F5,

38, 38, E1, ED, ED,

 

Boîtier actif, modification ouverture

 

FE, FE, 6A, 6A, E1, // modif ouverture

FB, FB, CD, CD, E1, // retransmet l’ensemble état boitier

FF, FF, 56, 56, E1, // ISO

FE, FE, 6A, 6A, E1, // Ouverture

FD, FD, CD, CD, E1, // Focale

FC, FC, FF, FF, E1,

FB, FB, CD, CD, E1,

F9, F9, FF, FF, E1, // suivi de état flash.

3F, 3F, E1, 39, 39, // Puissance et ready

3E, 3E, E1, FF, FF,

3D, 3D, E1, 9B, 9B, // position réflecteur

3C, 3C, E1, FF, FF, // mode flash

3B, 3B, E1, FD, FD, // Direct/Indirect

3A, 3A, E1, FF, FF, // Secondaire inactif/actif

39, 39, E1, F5, F5,

38, 38, E1, ED, ED,

FB, FB, D, D, E1,       standby boitier

 

 

Acquittement bloc :

                0xE1      bloc connu

                0x95      bloc inconnu donnée non traitée ou non valide.

 

SCA 3000 codage des données

Statut boitier

codage ouverture

codage ISO

codage focale

Statut flash

                codage Mode flash

                codage Puissance flash et Ready

                codage Eclairage indirect/Direct

                codage réflecteur secondaire activé

                codage position réflecteur (Zoom)

                mise sous tension flash

Codage de l’ouverture (bloc 0xFE)

      1,8   0x71

      2     0x6E

      2,4   0x6A

      2,8   0x66

      3,5   0x62

      4     0x5E

      4,8   0x5A

      5,6   0x56

      6,8   0x52

      8     0x4E

      9,5   0x4A

      11    0x46

      13    0x42

      16    0x3E

      19    0x3A

      22    0x36

            0x32

      32    0x2E

            0x2A

      45    0x26 

 

Codage de L’ISO ( Bloc 0xFF)

 

progression par tiers

      50    0x5C

      64    0x5A

      80    0x58

      100   0x56

      125   0x54

      160   0x52

      200   0x50

      250   0x4E

      320   0x4C

      400   0x4A

      500   0x48

      640   0x46

      800   0x44

      1000  0x42

      1250  0x40

      1600  0x3E

 

Les valeurs correspondant à un incrément par ½ IL sont utilisées pour coder les corrections d’exposition :

exemple :

100         0x56

                125         0x54

                               0x53      100 ISO – ½ IL

                160         0x52

                200         0x50

 

Codage de la focale (Bloc 0xFD)

 

Les valeurs ci-dessous sont les valeurs échangées entre sabot est flash lors d’un test. Ce n’est pas l’intégralité de la table.

 

code 

0x78  200mm

0x82  135mm

0x8C

0x9B  100mm

0xAA  85mm

0xB4

0xB9  70mm

0xC0

0xC5

0xCD  50mm

0xD2

0xD7

0xDC

0xDE  35mm

0xE1

0xE3  28mm

0xE4

0xE7  24mm

0xE8

0xE9  22mm 

0xEB  20mm ou pas d'objectif

 

 

Mode flash (Bloc 0x3C)

 

            bits  3 2 1 0

   valeur  Mode

      F     A     1 1 1 1

      D     M     1 1 0 1 

      B     Multi 1 0 1 1

      9     TTL   1 0 0 1

 

Puissance flash  et ready (Bloc 0x3F)

 

Donnée

Puissance codée sur les bits 0 à 5, valeur de 2 en deux

 

                     7654 3210

      1/1      0x3F  xx11 1111

      1/1 -1/3 0x3D  xx11 1101

      1/2 +1/3 0x3B  xx11 1011

      1/2      0x39  xx11 1001

   etc...

 

Lorsque TURBO est activé, indication d’une puissance de ½

Mode Stroboscope (Multi) : Pas de codage de données supplémentaires mais indication de la puissance partielle correspondant à la fréquence sélectionnée.

 

Flash ready codé sur les bits 7 et 6

 

                 7654 3210

      ready      00xx xxxx

     /ready      11xx xxxx

 

Liste des codes de puissance, flash ready

1/1   0x3F

1-    0x3D

1/2+  0x3B

1/2   0x39

1/2-  0x37

1/4+  0x35

1/4   0x33

1/4-  0x31

1/8+  0x2F

1/8   0x2D

1/8-  0x2B

1/16+ 0x29

1/16  0x27

1/16- 0x25

1/32+ 0x23

1/32  0x21

1/32- 0x1F

1/64+ 0x1D

1/64  0x1B

1/64- 0x19

1/128+ 0x17

1/128  0x15

1/128- 0x13

1/256+ 0x11

1/256  0x0F

 

 

 

Eclairage indirect (Bloc 0x3B)

 

Donnée

  bit 7 = 1 éclairage direct

  bit 7 = 0 éclairage indirect

 

 

Réflecteur secondaire actif (Bloc 0x3A)

 

Donnée

  bit 4 = 1 Secondaire off

  bit 4 = 0 secondaire On    (pas d'info niveau puissance 1/4.. 1/1)

 

Off 0xFF, ON 0xEF

 

Position reflecteur (Bloc 0x3D)

 

Donnée

                24mm  0xCF

                28mm  0xC7

                35mm  0xB9

                50mm  0x9B

                70mm  0x73

                85mm  0x55

                105mm 0x2D

 

Mise sous tension flash (Bloc 0x01)

 

Transmission du bloc suivant :   0x01, 0x01, 0x95, 0xF5, 0xF5,

 

C’est le bloc est reçu par le sabot après mise sous tension, premier REQuest (signal 3).

 

Historique du Système SCA

 

Le premier système SCA 100 développé par Braun apparait en 1979. Metz avait développé un système SCA500 utilisé sur les 60 CT-2 et 45 CT-5 antérieurs au SCA300.

 

SCA 300

Créé par un consortium de constructeurs ( Agfa, Braun, Cullmann, Metz, Osram, Regula ), développé à partir de 1979, ce system est disponible sur le marché en 1982. Ce système permettait de développer des flashs universels, adaptables sur les différents boitiers du marché par remplacement du sabot d’interface avec le boitier. Ces flashs ont été commercialisés/fabriqués par les différents membres du consortium et commercialisés sous différentes marques pendant plusieurs années.

 

L’interface SCA 300 comprend  10 signaux (incluant masse et diverses alimentations), 1 signal par fonction : Initialement  5 signaux  plus masse et alimentation du sabot d’adaptation,

+ 1 signal spécifique Canon (Mode et ouverture, résistance variable à la masse)

+ 1 signal spécifique Nikon ( Contact auxiliaire TTL)

Les autres contacts étaient en réserve. Cette interface gère le TTL (mesure temps réel sur le film)

Coté flash Torche (Metz 45CL-4, le connecteur SCA 300 comprend 12 contacts. Seuls 8 sont utilisés).

 

Le SCA 300 a évolué avec la venue des boitiers AF par l’adjonction d’une assistance AF dans le sabot et de son signal de commande, le premier étant le sabot pour le Minolta 7000.

 

SCA 3000

Avec la généralisation des SLR avec Autofocus, Metz a développé seul (hors consortium) une évolution du SCA 300 en créant le Système SCA 3000, commercialisation avec le 40 MZ-2 en 1992.

Si nous retrouvons les signaux du SCA 300, pour compatibilité, Le système SCA 3000 utilise une transmission série des données  entre flash et sabot (Iso, ouverture, focal plus le statut du flash : Ready, OK, puissance partielle, position zoom, etc…). L’interface comprend 8 signaux au total (incluant masse et alimentations). Dans le système 3000 seul la commande d’assistance AF du SCA300 est encore utilisée.

 

SCA 3002

Apparu en 2000, le 3002 est une évolution du SCA3000 avec une nouvelle série de flash :

·         un protocole d’échange entre le sabot et le flash qui évolue avec des données supplémentaires et une fréquence d’échange plus soutenue

·         un nouveau processeur  permet les mises à jour du sabot en usine.

 

Embarquant un processeur plus performant (en rapidité et capacité mémoire), les sabots et flashs de ce système 3002 supportent les protocoles flash des appareils à image numérique (notamment E-TTL de Canon et  i-TTL de Nikon).

Les sabots SCA 3002 peuvent être utilisés sur les flashs de la série 3000 avec des boitiers films supporté dans la série 3000 mais aucun sabot de la série 3000 ne peut être utilisé sur les flashs de la série 3002. Les flashs de la série 3000 ne deviennent pas compatibles avec les boitiers Digitaux lorsqu’ils sont munies de sabots 3x02. Dans certains cas (sabot Nikon 3402 notamment), le sabot de la série 3002 ne peut être utilisé sur les DSLR avec les flashs série 3000. Il est impératif dans ce cas d’utiliser le sabot basic 301 (le codage de l’ouverture ayant changé, et le mode du flash n’étant pas transmis au sabot) le boitier ne peut contrôler correctement le flash.

 

En 2014, insolvabilité de Metz, licenciement d’une partie du personnel en Janvier 2015.

En mai 2015, découpe en deux entreprises et acquisition de la division flash et plastiques  par le groupe DAUM, division qui devient Metz mecatech GmbH.

La société  Metz mecatech GmbH continue alors l’activité flash avec la commercialisation d’un nombre de produits limités dont les 45 CL-4 digital et 76 MZ-5 Digital, mais abandonnera la fabrication de ces modèles et des sabots 3002 en écoulant le stock. L’activité continue en 2020 avec une gamme de flashs dédiés.

Nous pouvons considérer le système SCA 3002 comme abandonné depuis 2017.

 

Le 3 Novembre 2020, la société Metz mecatech GmbH a été mise en liquidation faute de repreneurs suite à des pertes importantes enregistrées à partir de 2017.

https://www.northdata.de/Metz+mecatech+GmbH,+Zirndorf/Amtsgericht+F%C3%BCrth+HRB+11563

 

Liens intéressants :

http://www.ayton.id.au/wiki/doku.php?id=photo:metz

https://faq.d-r-f.de/wiki/Metz_SCA-FAQ  (German).