Metz 50 MZ-5 avec interface I-TTL
Nikon – Partie 1
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Date publication : 10/01/2021 – Hervé QUEVAL
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Projet lancé fin 2020 dont la finalité et de développer un sabot permettant d’utiliser un flash 50 MZ-5 sur un boitier Nikon Digital, protocole i-TTL.
Le projet est découpé en 4 Etapes :
· Étape 1, étude protocole SCA3000 de Metz, reverse ingénierie interface SCA3000 et définition architecture logicielle
· Etape 2, réalisation sabot 300/3000 (matériel)
· Étape 3, réalisation logiciel version de base dite SCA300, utilisation des signaux logiques SCA300 (c’est une adaptation de la version développée pour le 45 CL-4).
· Étape 4, réalisation logiciel version full SCA3000 communiquant exclusivement avec le protocole Metz (plus de traitement des signaux SCA300).
Ce document est le premier document du projet, traite de l’étape 1 : reverse ingénierie du protocole
Le 50 MZ-5 est un flash torche du constructeur Metz Mecablitz, flash de la série SCA3000 qui n’est pas pleinement utilisables avec les boîtiers DSLR Nikon. En effet, à l’époque, le constructeur Metz avait commercialisé une évolution de son interface universelle, la série 3002 avec de nouveaux flashs et décidé de ne pas commercialiser d’adaptateur compatible avec les DSLR pour les flashs de la série 3000.
Sommaire
Référence SCA 3000 :
Le 50MZ-5 est un produit de la société Metz Mecablitz dont la première commercialisation remonte à 1994.
Dans la gamme Metz, les 50 MZ-5 était le remplaçant évolué du 45 CL-4, 45 CL-4 qui ont cependant été encore commercialisés plusieurs années après.
Le 50 MZ-5 est un flash de la série SCA 3000. Il est géré par 3 processeurs et utilise la technologie IGBT pour le contrôle de l’éclair. Un contrôleur déporté sur la griffe flash dispose d’un clavier avec touches fonctions et d’une interface utilisateur avec un écran LCD permettant d’afficher clairement la portée, ISO, ouverture, etc…
Le 50MZ-5 possède également des fonctionnalités que ne possède pas la série 45 comme : 3 niveaux de puissance du réflecteur secondaire, la lampe pilote, éclairage stroboscopique, 25 niveaux de puissance, commande à distance.
Par rapport au 45 CL-4, si le 50 MZ-5 dispose d’un réflecteur Zoom, il offre une puissance lumineuse instantanée légèrement plus faible qui nécessite une durée d’éclair légèrement plus longue.
Le 50 MZ-5 a été remplacé par le 70 MZ-5 du système SCA 3002. Le 70 MZ-5 utilise en fait la même torche flash que le 50 MZ-5 avec quelques modifications. Le contrôleur 70 MZ-5 a une ergonomie totalement différent mais c’est un flash quasi identique. Le 76 MZ-5 reprend la torche du 70 MZ-5 mais avec une électronique modifiée et un contrôleur différent quelques fonctionnalités en plus mais pas de synchro FP. Il est légèrement plus puissant mais au détriment de la durée d’éclair qui s’allonge.
Le 50 MZ-5 et de la catégorie du Metz 45 CL
La torche est pilotée depuis un contrôleur fixé sur la griffe du boîtier photo.
Les avantages par rapport au 45 CL4:
La technologie IGBT permet de produire le pré flash et cela était déjà utilisé avec le sabot D-TTL.
Les inconvénients :
Alimentation du 50 MZ-5
En standard, le 50 MZ-5 est alimenté par un pack Ni-Cd 50-40 ou Ni-Mh 50-45 Metz (peu de capacité, couteux et difficile à trouver en bon état). Il s’agit d’un pack de 7 cellules de 1,2V soit un nominal de 8,4V.
Contournements problème alimentation
Le 50 MZ-5 est gourmand en énergie. Il y une pointe de courant à la mise sous tension et si l’alimentation ne répond pas, la torche se met en sécurité : indicateur de mise sous tension clignote et pas de charge condensateur, pas d’affichage sur le contrôleur.
Le 50 MZ-5 doit être alimenté par son pack propriétaire mais peut être alimenté par :
Sinon il faut reconditionner un ancien pack NiCd ou NiMh: 7 cellules 1,2v. Nominal 8,4v
J’ai retenu la solution de l’alimenter par un pack alimentation Quantum batterie II. Pour faire tout le développement c’est parfait.
Limitation
Si les points 1 et 2 ne sont pas réellement bloquant, Y aurait il un problème d’allumage du tube secondaire à haute
fréquence? CE point sera à contrôler durant les tests.
La lumière est au top (test avec DSLR D7100 en mode A). La tête est plus grosse qu’une tête de 45 donc difficile d’utiliser certains adaptateurs studio pour modéliser la lumière. Côté poids c’est légèrement plus lourd et encombrant.
Le portage est bon avec le réglage en hauteur de la barrette et la poignée à gauche avec sa sangle.
Reflecteur secondaire : il est bien inactif lors de l’utilisation
de la lampe pilote (ML) et le mode stroboscope ne fonctionne pas si le
réflecteur secondaire est activé (indication d’erreur). Comme les pré-flash
seront controlés par le sabot le flash étant en mode
TTL, le flash le permet. Nous n’avons donc pas de limitation à ce niveau. Reste
à valider la fréquence accepté par ce réflecteur secondaire.
L’alimentation nécessite une source basse impédance, fort courant instantané. Le pack doit être en pleine forme! L’alimentation externe Quantum battery II fonctionne bien : Recharge en 4 à 5 sec P1/1), ce après de multiples éclairs
Sur le flash, la lampe de mise sous tension (17) peut clignoter. Elle indique alors un défaut d’alimentation : la source ne fournit pas le courant nécessaire même si la tension à vide est bonne. L’alimentation se met en stand-by et le flash ne peut être utilisé.
Le flash fonctionne parfaitement avec un
Minolta 600si qui sera utilisé sur le banc de test pour décoder le protocole
Metz SCA3000.
Un cordon SCA3007F a été modifié pour
permettre de connecter les équipements d’analyse aux différents signaux :
- analyseur logique (Tektronix)
-
oscilloscope (HP)
- carte d’acquisition et décodage du protocole (Teensy / Arduino et sortie console sur PC)
Le programme de décodage du protocole est assez sommaire mais permet de tracer les blocs et de filtrer un bloc particulier. Il n’a pas de détection d’erreur ou de dispositif permettant la resynchronisation sur le flux. C’est suffisant à ce stade.
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Le 50 MZ-5 comprend · Une torche gérée par microprocesseur · Un contrôleur avec affichage LCD assurant la gestion du flash à proprement parler et ses deux processeurs, l’un pour le protocole SCA, l’autre pour l’afficheur et clavier. · Un sabot SCA 300 ou 3000 permettant la connexion au boitier photo et son processeur
Le sabot SCA3000, le plus complet en
termes de fonctionnalités, permet d’adapter le flash à de nombreux boitiers
films du marché. Dans la suite du document, le terme SCA300 ou SCA3000
désigne l’interface entre le sabot et le contrôleur/flash (matériel et
logiciel).
Dans ce document nous ne nous intéressons pas à l’interface entre torche et contrôleur, mais uniquement à l’interface SCA3000 / 300 avec le sabot.
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Vue interne du contrôleur du 50 MZ-5
A
gauche la carte d’interface et son processeur, à droite la carte de contrôle de
l’écran et du clavier.
Carte affichage 794 28 0087
Carte interface 794 28 0095
Connecteur flash 16 contacts,
spécifiques Metz :
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N° point connexion |
Couleur fil |
Usage |
|
14, 6, 12, 16 |
Bleu |
Masse |
|
1 |
Rouge |
Alimentation – environ 8V |
|
2 |
Vert |
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3 |
Marron |
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4 |
Jaune |
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5 |
Blanc |
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7 |
Blindage |
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8 |
Orange |
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Le contrôleur se connecte au boîtier par l’intermédiaire d’un sabot assurant le transcodage des ordres:
Le contrôleur est une technologie 5v mais les signaux SCA3000 ne sont pas tous à ce niveau. C’est un héritage du passé :
Le contrôleur possède l’interface physique permettant d’assurer la rétro compatibilité avec les sabots du système SCA300.
Côté interface SCA3000, nous le verrons plus loin, toutes les informations « clé » sont transmises au sabot par une liaison de données série synchrone. L’analyse des échanges permet de confirmer la faisabilité de le faire fonctionner avec les DSLR Nikon (transmission mode notamment).
SCA 300 / 3000 interface
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Pin |
Fonction |
Entrée/sortie (vue du sabot) |
SCA300 |
SCA 3000 |
|
1 |
Masse |
- |
X |
X |
|
2 |
Assistance AF – actif bas |
Sortie |
X |
X |
|
3 |
Req – le flash demande une transmission (événement) |
Entrée |
(1) |
X |
|
4 |
Exposition OK |
Entrée |
X |
|
|
5 |
Alimentation 1 |
Entrée |
X |
|
|
6 |
Mode (signal analogique) |
Entrée |
X |
|
|
7 |
TTL Stop |
Sortie |
X |
X |
|
8 |
Ready – actif bas |
Entrée |
X |
|
|
9 |
Tension auxiliaire pour TTL STOP |
Entrée |
X |
|
|
10 |
Sync X – actif bas ( start) |
Sortie (0C) |
X |
X |
|
11 |
SDA |
Bi-Dir |
|
X |
|
12 |
SCK |
Sortie |
|
X |
|
13 |
Alimentation 2 |
Entrée |
|
X |
|
14 |
Reserve |
- |
|
X |
|
15 |
Reserve |
|
|
|
|
16 |
Reserve |
|
|
|
|
17 |
Reserve |
|
|
|
|
18 |
Reserve |
|
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(1) Utilisé comme contact TTL dans les premiers sabots TTL Nikon.
Les nom de signaux ont été attribués dans le cadre de ce projet et peuvent ne pas être les noms utilisés par le constructeur.

Coté Sabot, une interface en composant discret est nécessaire pour assurer la conversion des niveaux logiques employés dans l’interface SCA300 ( 0 – 6 à 7V voir plus) ou SCA3000 avec des niveaux logiques 3V pour la ligne de transmission de données.
Analyse des tensions sur le sabot
Conditions de test : Flash alimenté par une batterie Quantum Battery II ; tension d’alimentation 8,16V
Entrée ou sortie indiqué vue du controleur.
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13 |
Alimentation |
5,28V 5,34V lorsque recharge le condensateur |
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1 |
Masse – commun |
Masse logique |
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2 |
8V |
Entrée mise à la masse, allume l’assistance AF cde Collecteur ouvert obligatoire. |
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3 |
REQ 0V (0,34V) |
Sortie Demande de transmission à l’initiative du flash |
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4 |
Expo OK |
Sortie 1= 6,70V 0= 3,32V !! Niveau 0 à vérifier. peut être panne flash au niveau de l’interface SCA3000 (sortie collecteur ouvert). |
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5 |
1= 6,85V .. 6,88V |
Alim SCA 300 – pour compatibilité. Pas utilisé en SCA3000 |
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6 |
Mode |
· valeur 5V (5,04V) lorsque mode M ou Stroboscope. · résistance de 8,6K si TTL et variable, > 9K au regard de l’ouverture sélectionnée lorsque mode A · Permet de transmettre le mode au boitier mais le mode Stroboscope ne sera pas différencié du mode M.
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8 |
Ready |
Sortie toujours à 0 |
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9 |
5,11V |
tension fournie pour compatibilité SCA 300 non utilisé en SCA 3000 |
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10 |
4,75V |
Bus SyncX commun au BP Test Torche et BP Test du Contrôleur mise à 0 déclenche l’éclaire (signal départ éclair)
BP torche pulse 28 à 30ms et à 1Hz si reste enfoncé.
BP contrôleur connecté direct au bus Donc impératif de le commander en collecteur ouvert et d’entrer le signal du bus pour éventuellement contrôler l’activité depuis le flash ou le contrôleur.
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11 |
SDA |
Entrée/sortie data série, lecture sur le front arrière de l’horloge.
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12 |
SCK |
Entrée - actif haut 3,5V signal d’horloge pour la transmission synchrone – période data 31µS ( 32KHz) au minimum, peut-être plus longue. |
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14, 15, 16 |
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Non utilisés. |
Différence entre SCA3000 et SCA 3002
Test avec un Minolta 600si sabot 3000 et un D7000 avec sabot 3002.
La remonté d’informations du sabot vers boitier est la même :
ISO et Focale sont codés de manière identique
Ouverture est codée en demi diaphragme sur le SCA 3000 et semble en tiers sur le 3002 ou le codage de l’ouverture est diffèrent. Avec le sabot SCA3402 décalage visible. Mais ISO et focale sont bien affichés. Pour autant le sabot n’est pas utilisable car toujours en TTL et la table des puissances n’est pas adaptée au flash (durée d’éclair trop longue ; surexposition).
Analysant les échanges, le SCA3002 transmet quelques données supplémentaires ignorées par le système SCA3000
Il est à noter que le sabot 3401 qui gère le D-TTL, permettait le réglage d’exposition par 1/3 ainsi que la descente d’informations du sabot vers le boîtier Nikon, cela avant apparition du iTTL(correction d’exposition, TTL ou balance lumière ambiante; deuxième rideau).
A ce stade
L’analyse du matériel disponible permet de confirmer que l’interface SCA3000 utilise un bus série propriétaire Metz mecatech pour échanger les informations d’état entre flash et sabot et abandonne les signaux logiques dédiés exception faite de start et stop éclair et la commande de l’assistance AF.
Dans ce document, le terme « Protocole SCA 3000 » désigne les messages et échanges entre flash et sabot : les données transmises par la liaisons série et événements déclencheurs associés (si nous excluons la commande de l’assistance AF, seul signal dédié à une fonction).
Tests fonctionnels avec sabots Metz
Les tests et informations publiées ci-après ont été réalisées avec le Minolta 600si et sabot 3302 M2 (sauf indication contraire)
Les informations ISO, ouverture et focale sont bien décodées. ISO pas transmis à la mise sous tension car pas de film. Lors du réglage manuel, la valeur est bien transmise au sabot.
Avec le sabot Nikon 3002 et D7000, ISO, focale sont bien décodées, ouverture bien décodée mais décalage du fait du l’incrément par 1/3 vs par 1/2 STOP ou changement d’échelle entre 3000 et 3002. Le sabot est toujours en TTL.
Liaison série sabot vers flash
L’échange de données entre sabot et flash est de type série synchrone
Transmission par bloc de 5 octets
Poids fort en tête (MSB first)
Dans la documentation ci-après, le niveau logique 1 des données et le niveau 1 de la ligne SDA.
Activation de la transmission
Repos lignes 11 et 12 à 0 ; ligne 3 à 1
Le sabot est toujours à l’initiative des transmissions.
12 SCK passe à 1 pour signale le début d’une transmission, modulation à 0 pour chaque bit d’un octet puis revient à 1 et passe à 0 pour indiquer la fin de bloc (et si dernier bloc c’est la fin de transmission).
/REQ passe à 0 lorsque le flash désire signaler un événement. Dans ce cas, le sabot lance une transmission pour recevoir ces informations.
Exemple transmission évènement suite mise sous tension du flash :

Fin de transmission à la suite du 5eme octet.

Fréquence d’horloge
La fréquence d’horloge n’est pas constante. La période est au minimum de 31us (13µS/18µS ) mais peut être allongée (pour traiter des évènements internes au sabot ou permettre la communication avec le boîtier). Il est observé une fréquence constante et maximum sur les demandes du flash et une vitesse variable sur les évènements en provenance du boîtier.
Type de blocs et organisation des trames.
Le protocole échange des blocs d’informations, groupés par trames.
Chaque trame est composée de blocs
Un bloc d’une longueur de 5 octets transporte les données (Un bloc par donnée ou type de données)
Chaque bloc possèdent un identifiant permettant d’identifier son contenu.
La structure du bloc et différente suivant que la donnée provient du flash ou du sabot.
Bloc Info flash - détail des octets
1er. Identifiant bloc
2ème répétition
3ème acquittement
4ème data émise par le flash
5ème répétition data
Bloc info boîtier - détail des octets
1er identifiant bloc
2ème répétition
3ème data data émise par le sabot
4ème répétition data
5eme acquittement
Attention : A ce stade, l’émetteur de chaque octet d’un bloc n’a pas été clairement identifié.
Cela est en cours de validation et sera
publié dans un prochain document.
L’acquittement a pour valeur 0xE1 lorsque
l’identifiant bloc est connu, 0x95 lorsqu’il est inconnu (bloc SCA3002 par
exemple).
Déclenchement des Trames
Flash vers sabot
La modification d’un état ou paramètre du flash ne déclenche pas le transfert de l’événement mais de l’ensemble des paramètres du flash..
Suite à un éclair, l’information OK est transmise en premier (si mode A ou TTL).
Sabot vers flash
dans le cas d’une modification d’un paramètre le sabot émet le bloc correspondant en premier, suivi de l’ensemble des bloc, toujours dans le même ordre ( pour ce qui été observé.
Événement flash
Le signal REQ (Pin 3) est activé par le flash lorsqu’il désire transmettre au sabot une trame suite à un événement. La séquence est la suivante :
Évènements déclencheurs :
Les émissions de statut contenant 5 blocs ont une durée de 23ms (22,95ms).
Pas d’événements sur modification ouverture, ISO, Turbo, ML,
Lorsque REQ est activé, le sabot initie un transfert de données, génère l’horloge et lit les données émises par le flash.
Turbo ne génère pas d’événements mais l’activation de Turbo se matérialise par une indication de niveau de puissance 1/2.
Séquence init
À l’initialisation les signaux 11 et 12 sont activés pour détecter si le flash accepte les échanges data.
Stand-by and wake-up
Des messages sont transmis au flash lorsque le boîtier passe en stand-by ainsi que lorsque le boîtier se réveille. Cela est nécessaire pour gérer cette même fonction gérée par les flashs 32 Z-2, 32 MZ-3, 40MZ de la série 3000
et également pour les 44MZ et 54MZ série 3002
Les flash 50MZ n’ont pas de mise en stand-by donc pas impératif de l’implémenter.
Dans la documentation ci-après, les codes ont été retranscrits utilisant le niveau logique 1 des données comme étant le niveau 1 de la ligne SDA.
Evénement flash
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01 |
Mise sous tension du flash |
Statut/réglage flash
|
3F |
Puissance partielle et flash ready, /ready |
|
3E |
non identifié |
|
3D |
position réflecteur Zoom |
|
3C |
Mode et OK (exposition OK) |
|
3B |
orientation réflecteur : Indirect / Direct |
|
3A |
réflecteur secondaire ON/OFF |
|
39 |
non identifié |
|
38 |
non identifié |
Statut/réglage boitier
|
FF |
ISO |
|
FE |
Ouverture sélectionnée |
|
FD |
Focale Objectif |
|
FC |
non identifié |
|
FB |
? en relation avec activation/désactivation posemètre - standby boitier |
|
F9 |
non identifié |
Exemple de trame
Evénement mise sous tension flash
01, 01, 95, F5, F5
Eclaire de test mode A – indication exposition OK
3F, 3F, E1, FF, FF, Etat/status flash pleine puissance, pas ready
3E, 3E, E1, 9B, 9B,
3D, 3D, E1, 9B, 9B, mode A; OK off
3C, 3C, E1, FF, FF,
3B, 3B, E1, FD, FD,
3A, 3A, E1, FF, FF,
39, 39, E1, F5, F5,
38, 38, E1, ED, ED,
Boîtier actif, modification ouverture
FE, FE, 6A, 6A, E1, // modif ouverture
FB, FB, CD, CD, E1, // retransmet l’ensemble état boitier
FF, FF, 56, 56, E1, // ISO
FE, FE, 6A, 6A, E1, // Ouverture
FD, FD, CD, CD, E1, // Focale
FC, FC, FF, FF, E1,
FB, FB, CD, CD, E1,
F9, F9, FF, FF, E1, // suivi de état flash.
3F, 3F, E1, 39, 39, // Puissance et ready
3E, 3E, E1, FF, FF,
3D, 3D, E1, 9B, 9B, // position réflecteur
3C, 3C, E1, FF, FF, // mode flash
3B, 3B, E1, FD, FD, // Direct/Indirect
3A, 3A, E1, FF, FF, // Secondaire inactif/actif
39, 39, E1, F5, F5,
38, 38, E1, ED, ED,
FB, FB, D, D, E1, standby boitier
Acquittement bloc :
0xE1 bloc connu
0x95 bloc inconnu donnée non traitée ou non
valide.
Statut boitier
Statut flash
codage Puissance flash et Ready
codage Eclairage indirect/Direct
codage réflecteur secondaire activé
codage position réflecteur (Zoom)
1,8 0x71
2 0x6E
2,4 0x6A
2,8 0x66
3,5 0x62
4 0x5E
4,8 0x5A
5,6 0x56
6,8 0x52
8 0x4E
9,5 0x4A
11 0x46
13 0x42
16 0x3E
19 0x3A
22 0x36
0x32
32 0x2E
0x2A
45 0x26
progression par tiers
50 0x5C
64 0x5A
80 0x58
100 0x56
125 0x54
160 0x52
200 0x50
250 0x4E
320 0x4C
400 0x4A
500 0x48
640 0x46
800 0x44
1000 0x42
1250 0x40
1600 0x3E
Les valeurs correspondant à un incrément par ½ IL sont utilisées pour coder les corrections d’exposition :
exemple :
100 0x56
125 0x54
0x53 100 ISO – ½ IL
160 0x52
200 0x50
Les valeurs ci-dessous sont les valeurs échangées entre sabot est flash lors d’un test. Ce n’est pas l’intégralité de la table.
code
0x78 200mm
0x82 135mm
0x8C
0x9B 100mm
0xAA 85mm
0xB4
0xB9 70mm
0xC0
0xC5
0xCD 50mm
0xD2
0xD7
0xDC
0xDE 35mm
0xE1
0xE3 28mm
0xE4
0xE7 24mm
0xE8
0xE9 22mm
0xEB 20mm ou pas d'objectif
bits 3 2 1 0
valeur Mode
F A 1 1 1 1
D M 1 1 0 1
B Multi 1 0 1 1
9 TTL 1 0 0 1
Donnée
Puissance codée sur les bits 0 à 5, valeur de 2 en deux
7654 3210
1/1 0x3F xx11 1111
1/1 -1/3 0x3D xx11 1101
1/2 +1/3 0x3B xx11 1011
1/2 0x39 xx11 1001
etc...
Lorsque TURBO est activé, indication d’une puissance de ½
Mode Stroboscope (Multi) : Pas de codage de données supplémentaires mais indication de la puissance partielle correspondant à la fréquence sélectionnée.
Flash ready codé sur les bits 7 et 6
7654 3210
ready 00xx xxxx
/ready 11xx xxxx
Liste des codes de puissance, flash ready
1/1 0x3F
1- 0x3D
1/2+ 0x3B
1/2 0x39
1/2- 0x37
1/4+ 0x35
1/4 0x33
1/4- 0x31
1/8+ 0x2F
1/8 0x2D
1/8- 0x2B
1/16+ 0x29
1/16 0x27
1/16- 0x25
1/32+ 0x23
1/32 0x21
1/32- 0x1F
1/64+ 0x1D
1/64 0x1B
1/64- 0x19
1/128+ 0x17
1/128 0x15
1/128- 0x13
1/256+ 0x11
1/256 0x0F
Donnée
bit 7 = 1 éclairage direct
bit 7 = 0 éclairage indirect
Donnée
bit 4 = 1 Secondaire off
bit 4 = 0 secondaire On (pas d'info niveau puissance 1/4.. 1/1)
Off 0xFF, ON 0xEF
Donnée
24mm 0xCF
28mm 0xC7
35mm 0xB9
50mm 0x9B
70mm 0x73
85mm 0x55
105mm 0x2D
Transmission du bloc suivant : 0x01, 0x01, 0x95, 0xF5, 0xF5,
C’est le bloc est reçu par le sabot après mise sous tension, premier REQuest (signal 3).
Le premier système SCA 100 développé par Braun apparait en 1979. Metz avait développé un système SCA500 utilisé sur les 60 CT-2 et 45 CT-5 antérieurs au SCA300.
SCA 300
Créé par un consortium de constructeurs ( Agfa, Braun, Cullmann, Metz, Osram, Regula ), développé à partir de 1979, ce system est disponible sur le marché en 1982. Ce système permettait de développer des flashs universels, adaptables sur les différents boitiers du marché par remplacement du sabot d’interface avec le boitier. Ces flashs ont été commercialisés/fabriqués par les différents membres du consortium et commercialisés sous différentes marques pendant plusieurs années.
L’interface SCA 300 comprend 10 signaux (incluant masse et diverses alimentations), 1 signal par fonction : Initialement 5 signaux plus masse et alimentation du sabot d’adaptation,
+ 1 signal spécifique Canon (Mode et ouverture, résistance variable à la masse)
+ 1 signal spécifique Nikon ( Contact auxiliaire TTL)
Les autres contacts étaient en réserve. Cette interface gère le TTL (mesure temps réel sur le film)
Coté flash Torche (Metz 45CL-4, le connecteur SCA 300 comprend 12 contacts. Seuls 8 sont utilisés).
Le SCA 300 a évolué avec la venue des boitiers AF par l’adjonction d’une assistance AF dans le sabot et de son signal de commande, le premier étant le sabot pour le Minolta 7000.
SCA 3000
Avec la généralisation des SLR avec Autofocus, Metz a développé seul (hors consortium) une évolution du SCA 300 en créant le Système SCA 3000, commercialisation avec le 40 MZ-2 en 1992.
Si nous retrouvons les signaux du SCA 300, pour compatibilité, Le système SCA 3000 utilise une transmission série des données entre flash et sabot (Iso, ouverture, focal plus le statut du flash : Ready, OK, puissance partielle, position zoom, etc…). L’interface comprend 8 signaux au total (incluant masse et alimentations). Dans le système 3000 seul la commande d’assistance AF du SCA300 est encore utilisée.
SCA 3002
Apparu en 2000, le 3002 est une évolution du SCA3000 avec une nouvelle série de flash :
· un protocole d’échange entre le sabot et le flash qui évolue avec des données supplémentaires et une fréquence d’échange plus soutenue
· un nouveau processeur permet les mises à jour du sabot en usine.
Embarquant un processeur plus performant (en rapidité et capacité mémoire), les sabots et flashs de ce système 3002 supportent les protocoles flash des appareils à image numérique (notamment E-TTL de Canon et i-TTL de Nikon).
Les sabots SCA 3002 peuvent être utilisés sur les flashs de la série 3000 avec des boitiers films supporté dans la série 3000 mais aucun sabot de la série 3000 ne peut être utilisé sur les flashs de la série 3002. Les flashs de la série 3000 ne deviennent pas compatibles avec les boitiers Digitaux lorsqu’ils sont munies de sabots 3x02. Dans certains cas (sabot Nikon 3402 notamment), le sabot de la série 3002 ne peut être utilisé sur les DSLR avec les flashs série 3000. Il est impératif dans ce cas d’utiliser le sabot basic 301 (le codage de l’ouverture ayant changé, et le mode du flash n’étant pas transmis au sabot) le boitier ne peut contrôler correctement le flash.
En 2014, insolvabilité de Metz, licenciement d’une partie du personnel en Janvier 2015.
En mai 2015, découpe en deux entreprises et acquisition de la division flash et plastiques par le groupe DAUM, division qui devient Metz mecatech GmbH.
La société Metz mecatech GmbH continue alors l’activité flash avec la commercialisation d’un nombre de produits limités dont les 45 CL-4 digital et 76 MZ-5 Digital, mais abandonnera la fabrication de ces modèles et des sabots 3002 en écoulant le stock. L’activité continue en 2020 avec une gamme de flashs dédiés.
Nous pouvons considérer le système SCA 3002 comme abandonné depuis 2017.
Le 3 Novembre 2020, la société Metz mecatech GmbH a été mise en liquidation faute de repreneurs suite à des pertes importantes enregistrées à partir de 2017.
https://www.northdata.de/Metz+mecatech+GmbH,+Zirndorf/Amtsgericht+F%C3%BCrth+HRB+11563
Liens intéressants :
http://www.ayton.id.au/wiki/doku.php?id=photo:metz
https://faq.d-r-f.de/wiki/Metz_SCA-FAQ (German).